100 000 signatures en 3 jours, la lettre à nos élus pour demander le retrait de l’article 23 du Projet de Loi de Finances s’est propulsée N°1 sur le site de pétitions CHANGE.ORG.
Les médias ont largement relayé la colère des usagers la semaine dernière. “On nous demande d’arrêter de fumer, et après on nous taxe !”. Les professionnels de la vape parlent d’un cataclysme pour la filière française, indépendante de l’industrie du tabac. Les médecins et addictologues qui connaissent bien la vape dans leur pratique de terrain, s’insurgent : “taxer la vape, c’est taxer l’arrêt du tabac !”.
Plaidoyer du Pr Bertrand Dautzenberg
Spécialiste du sujet, le Pr Dautzenberg a dirigé en 2013 le premier rapport sur le vapotage en France à la demande de Marisol Touraine, ministre de la santé. Après 50 ans de combats menés contre le tabac à la direction de services de pneumologie et de tabacologie, excédé, il publie dans le Journal International de Médecine : Arrêtez de faire des bêtises en attaquant la vape, un produit efficace pour accompagner la fin du tabac !
Ce plaidoyer s’adresse directement aux pouvoirs publics et à ceux de ses confrères qui agissent ouvertement pour dénigrer et entraver l’essor du vapotage, “le moyen le plus utilisé et le plus efficace pour arrêter de fumer en France”. Jeunes, arômes, nicotine, taxes, il n’oublie rien, références scientifiques à l’appui, et dénonce l’absence de prise en compte du bénéfice/risque, qui fait pourtant consensus chez tous les professionnels du sevrage.
Un cadeau indécent à l’industrie criminelle du tabac
“L’industrie du tabac ne doit pas être mécontente que l’on taxe enfin son principal concurrent.” C’est encore un médecin qui s’insurge, Antoine Flahault, professeur de santé publique et directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève.
Il a suffi de quelques rendez-vous à la FIVAPE pour comprendre d’où vient l’attaque : le tabac veut tuer la vape indépendante. Les responsables de la première cause de morts évitables veulent tuer la filière française de la vape qui, depuis plus de 10 ans, convertit leurs clients et sauve des vies. Et peu importe si le postulat est aberrant : l’article 23 du Projet de Loi de Finances fait passer la vape pour du tabac, alors que c’est l’outil d’aide N°1 pour arrêter de fumer !
Au-delà du mépris sanitaire, des milliers d’entreprises sont menacées de faillite, l’interdiction de vente en ligne supprimerait immédiatement 3 000 emplois locaux partout en France, et les 3 500 boutiques de vape spécialisées seraient assimilées à des bureaux de tabac, pour celles qui survivraient, un comble !
Mobilisation historique : ce n’est qu’un début
Depuis 10 ans, malgré les chiffres et les preuves scientifiques, aucune reconnaissance pour la vape : juste le mépris des pouvoirs publics, une désinformation véhiculée par des lobbies antitabac, et une influence politique accrue des acteurs du tabac. Ça suffit !
2 millions de français déclarent s’être aidés de la vape pour arrêter de fumer (Eurobaromètre jusqu’à 2023). Les professionnels de la vape sont les acteurs N°1 de la lutte contre le tabagisme en France : les millions de vapoteurs ex-fumeurs et leur entourage le savent et sont prêts à défendre leur outil de sevrage.
75 000 morts par an, 20 % de tous les cancers : le tabac tue les français. Nos élus sont désormais face à un choix qui engage leur conscience.
Les usagers, les professionnels et les médecins sont plus que jamais unis et mobilisés pour exiger le retrait des mesures ubuesques sur le vapotage de l’article 23 du Projet de Loi de Finances.
La FIVAPE engage tous ses moyens pour soutenir un mouvement populaire historique et dénoncer les entraves faites à la lutte contre le tabagisme en France.
Sur CHANGE.ORG : Vaper n’est pas fumer. Lettre à nos élus.


